Palais d’Alexandre
Le Palais d’Alexandre (1792-1796) est l’une des meilleures œuvres de Quarenghi.
Malgré ses dimensions restreintes, l'édifice a l’air majestueux et monumental, notamment grâce à la double colonnade qui relie les ailes. Dans le Parc de Catherine, il y a un curieux pavillon bâti par Quarenghi : la Cuisine en ruines. L’architecte lui a donné intentionnellement une apparence délabrée, afin de rendre le paysage plus pittoresque. Il a scellé dans les murs des fragments d’architecture antique importés d’Italie et créé des fissures et des écroulements artificiels. D’autres constructions de l’époque présentent des éléments, quelque peu stylisés, d’architecture chinoise. Ce sont le Théâtre chinois (ne s’est pas conservé), le Hameau chinois du parc d’Alexandre, le Kiosque chinois et le Grand caprice : un pont original, franchissant la route qui sépare les parcs de Catherine et d’Alexandre (1770-1773, V. Néélov, architecte).